1958, le roi Pelé est né<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

C’est le plus grand joueur de tous les temps. Par son sens du but, son incroyable capacité à dribbler et à passer, Pelé a marqué le football à tout jamais.<o:p></o:p>

Son surnom : «le roi».<o:p></o:p>

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Pelé et les Coupes du Monde
Edson Arantes Do Nascimento, plus connu sous le nom Pelé, participe à sa première Coupe du Monde en 1958.<o:p></o:p>

 Il est âgé de seulement 17 ans et 8 mois et fait partie de la sélection brésilienne qui se rend en Suède.<o:p></o:p>

 A la demande de ses coéquipiers, il entre sur le terrain lors du troisième match qui oppose la Seleçao à l’URSS.<o:p></o:p>

 Mais il doit attendre les quarts de finale contre le Pays de Galles pour marquer son premier but.<o:p></o:p>

 Lors du match suivant, en demi-finale contre la France, le buteur Pelé fait encore plus parler la poudre en réalisant un coup du chapeau.<o:p></o:p>

 Les Tricolores de Fontaine et Kopa doivent s’incliner.<o:p></o:p>

 Tout comme le fera la Suède en finale. <o:p></o:p>

La formation scandinave ne peut résister au génie de ce gamin de 17 ans. Il illumine par son talent cette finale pendant laquelle il marque à deux reprises. <o:p></o:p>

Sur le premier but, Pelé envoie le ballon au fond des filets sur une reprise de volée après avoir réalisé le coup du sombrero sur le dernier défenseur. Quant au deuxième, sa tête amortie vient se loger dans la lucarne du portier suédois.<o:p></o:p>

 Grâce à ce succès, Pelé devient le plus jeune joueur à décrocher une Coupe du Monde.<o:p></o:p>

 Un record jusque-là inégalé.<o:p></o:p>

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 Le roi Pelé entre dans l’histoire.

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Quatre ans plus tard, l’équipe du Brésil se présente au Chili tout aussi conquérante avec, à sa tête, un Pelé en pleine ascension.<o:p></o:p>

 Mais dès le premier match, le génie du ballon rond se blesse.<o:p></o:p>

 La compétition est terminée pour lui et il ne peut que regarder ses coéquipiers conserver le titre mondial.<o:p></o:p>

 C’est donc avec beaucoup de frustration qu’il est sacré pour la deuxième fois consécutive champion du monde.<o:p></o:p>

 En 1966, alors que l’Angleterre accueille l’épreuve, Pelé est de nouveau victime de malchance.<o:p></o:p>

 Alors qu’il affronte le Portugal pour le compte du troisième match, il est littéralement agressé et doit sortir sur une civière.<o:p></o:p>

 Et par conséquent, il n’est plus d’aucune aide à ses coéquipiers qui se font éliminer dès le premier tour.

Mais le roi Pelé prend sa revanche dès l’édition suivante.<o:p></o:p>

 Alors que cette Coupe du Monde est la première à être retransmise en couleur dans le monde entier, les téléspectateurs découvrent tout le talent du joueur brésilien.<o:p></o:p>

 Lobs, amortis, reprises de volée, grands ponts…<o:p></o:p>

 Tout y passe.<o:p></o:p>

 Il va même profiter de la finale à Mexico contre l’Italie pour marquer d’une tête piquée le 100e but du Brésil en Coupe du Monde.<o:p></o:p>

 Emmenée par Mario Zagallo, ancien joueur et désormais entraîneur, la Seleçao s’impose face aux Transalpins sur le score de 4-1.<o:p></o:p>

 Et elle devient ainsi la seule équipe à remporter la compétition à trois reprises. <o:p></o:p>

Une performance qui sera récompensée par l’obtention du trophée Jules Rimet. <o:p></o:p>

Quant à Pelé, son niveau de jeu fait tellement rêver qu’un jour le Sunday Times titre : «Comment épelez-vous Pelé ?

 D-I-E-U.» Tout simplement.

Le CV de Pelé
Nationalité : Brésilienne
Clubs : Santos (1956-1974), New York Cosmos (1975-1977)<o:p></o:p>

Palmarès en sélection :<o:p></o:p>

 Vainqueur de la Coupe du Monde 1958, 1962 et 1970

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